Carnet de route

Escalade à la Toussaint
Le 22/10/2019 par Chantier Peggy
Nous sommes restés à Cassis du 22 octobre au 1er novembre et nous avons pu grimper tous les jours malgré une météo qui ne s'annonçait pas très clémente. Pour être tout à fait honnête, il a fallu sortir un peu le Kway et s'arrêter de grimper parfois un peu tôt.
Certains ne sont pas venus à cause des possibiltés de pluie mais nous avons pu voir passer Pierre qui a super bien grimpé une nouvelle voie à Cap Canaille " Bon grès mal grès" en 6B max (alors que pour ma part j'ai tiré sur quelques dégaines. Je sais c'est honteux mais j'avais des excuses, je me remettais à grimper après une opération du genou). Dominique nous a accompagnés aussi dans de nombreuses voies et nous a fait visiter son nouveau van aménagé façon années 80 en orange.
Thomas a découvert Cap Canaille grâce à "Le Bitard des rudistes" et " Le bonheur est dans le grès" qui a une 1ère longueur superbe avec une fissure, une traversée puis un toit en 6B. Cela réveille comme départ.
Vu que quelques personnes ne pouvaient pas grimper très fort, Max a été obligé de visiter quelques sites de couennes "L'école du sémaphore" et "Les Baumettes" mais tant qu'il grimpe (même si c'est du 4) ça va...
Madani (désolée si j'écorche ton prénom) et Lilian ont découvert les grandes voies; soit dans "Antécime" au Bec de Sormiou soit dans "La paroi noire" au Crêt St Michel. Elena était d'ailleurs très heureuse de pouvoir faire cette dernière. Lors de sa première venue dans les Calanques, on lui avait vendu une voie facile dans le 4 mais elle s'était retrouvée dans un surplomb en 6 A car on s'était trompé.
Tradition oblige, on a refait "Ouvreur de bouse " à Cap Canaille (Max pour la 15 ème fois?) pour comparer nos façons de passer le surplomb: avec élégance en affrontant la difficulté ou comme une loutre en se contorsionnant dans la petite faille (interdit aux personnes en surpoids, j'ai eu du mal à en sortir ayant coincé mes chaussures).
D'autres grimpeurs sont passés par les Calanques: Raphaël pour faire découvrir les grandes voies à trois de ses amis ainsi qu'Olivier Arrouch qui a fait "Prends moi sec au-dessus du lagon bleu" où il a rencontré des sirènes.
Mais il a fallu retourner sur Lyon à cause de la pluie et du travail surtout. Hâte d'y retourner...